“Un album correct, principalement ambiant, tissé dans le confort d'un voyage astral”
1 Part 7 14:38 2 Part 8 9:49 3 Part 9 15:22 Alba Ecstasy Music
(DDL 39:48) (Ambient Beats)
Un autre rendez-vous tout en musique, parfait pour un soir de samedi, proposé par Alba Ecstasy!
C'est le 3ième depuis que la série fut réactivé à la fin d'Août 2018. Si l'exercice peut toujours s'avérer captivant lorsque jumelée avec YouTube, quand est-il de la musique pour nos oreilles? Disons que Part 7 fait bien les choses! Titre minimaliste serti sur trois lignes bien distinctes, 2 de rythmes qui entrecroisent leurs bonds parallèles, et une ligne d'arpèges plus mélodieux, Part 7 caresse nos oreilles avec ces charmes usuels à la banque de sons d'Alba Ecstasy.
Des filaments sonores mijotent dans la marmite avant d'épouser cette cohésion sphéroïdale unique aux rythmes ambiants du genre AE et du Néo Berlin School. La palette des couleurs tonales du synthésiste Roumain s'active avec une complicité, tant rythmique que mélodique, entre chaque teinte afin de créer des rythmes et des harmonies dans un paysage toujours aussi séraphique. J'aime ce synthé sifflotant qui traîne son air léger dans ces bancs de brumes bleutées, tandis que d'autres teintes signent un babillage électronique afin de solidifier cette masse sonique en un rock électronique mou. Un peu comme un techno qui manque de levure. C'est planant, très riche musicalement, et ça lève vers les 9 minutes pour un rythme flottant légèrement plus vivant avec ces arpèges séraphiques du début. Je sens des parfums de Software dans ce titre. Après une introduction farcie de lignes serpentées qui ondulent avec une aura de distorsions, Part 8 propose une musique ambiante dont les éléments flottent et valsent dans et avec le néant. Il y a une vision plutôt chthonienne de ce titre où Alba Ecstasy est très à l'aise dans la musique ambiante. The Floating Body en sera un exemple plus concret. Part 9 conclut cette dernière rencontre du samedi soir avec Mihail Adrian Simion par un bouillon sonique à saveur cosmique. Dans un contexte plus ambiant, le décor s'apparente à Part 7 avec ces insectes soniques qui scintillent et pétillent autour d'une ruche céleste. Ici aussi on peut entendre quelques parfums de Software, notamment dans la 2ième moitié qui est plus poétique.
Il se pourrait que la source se tarisse! À moins qu'Alba Ecstasy vise un contexte plus ambiant dans ses prochaines sessions, WHERE ARE THE QUIET SATURDAYS? Vol. 3 est tissé dans le confort d'un voyage astral. C'est un album honnête qui s'écoute surtout à l'aube de la nuit ou pour lire. Des moments où les oreilles sont moins exigeantes tout en demandant tout de même un bon niveau de créativité.
Sylvain Lupari (28/10/18) ***½**
Disponible au Alba Ecstasy Bandcamp
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