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Writer's pictureSylvain Lupari

TANGERINE DREAM: Light Flux (2017) (FR)

Updated: Jan 25, 2021

“Un superbe album, de A à Z. Point!”

1 Green Summer Clouds 17.53 2 Meteor 6.59 3 Tyger 2013 6.12 4 Reaching Ravenna 15.12 5 Nemesis 9.02 6 Logos 2014 6.19 Eastgate 079CD

(CD/DL 61:09) (Berlin School)

Je suis de ceux qui ont acheté Light Flux E.P. et LIGHT FLUX, le CD. Et contrairement aux autres mini Cup-Disc, singles ou E.P., il n'y avait aucun titre inédit sur le foutu E.P. J'ai trouvé ça plutôt cheap et j'ai redécouvert cette approche très mercantille des gestionnaires d'Eastgate. M'enfin, voilà un autre débat que la base de fans de Tangerine Dream devrait avoir avec les dirigeants de ce label uniquement dévoué aux œuvres de Tangerine Dream. Les 500 premiers exemplaires de LIGHT FLUX , autant le E.P. que l'album, étaient donnés comme bonus à ceux qui ont précommandé la biographie d'Edgar Froese; Force Majeure. Voilà pour l'histoire! Si la gestion est questionnable, le talent d'Edgar Froese, Thorsten Quaeschning, Ulrich Schnauss et Hoshiko Yamane est tout simplement indéniable. Faut dire que ce LIGHT FLUX n'est pas le premier véritable album studio de la nouvelle mouture de Tangerine Dream. Il s'agit de titres composés entre 1981, pour Nemesis, et 2011, pour Reaching Ravenna, Mais peu importe, nous avons ici un excellent album qui dépasse largement nos attentes. Avec ses ondes de brume qui ondoient comme des reflets imprécis, Green Summer Clouds s'installe avec charmes entre mes oreilles. Composé par Edgar Froese et Thorsten Quaeschning en 2007, ce titre aurait pu figurer sur des albums tel que Stratosfear ou Force Majeure, tant l'esprit du vieux Tangerine Dream y est omniprésente. Des nappes de synthé aux vieilles tonalités chthoniennes flottent comme un serpent nonchalant. Des effets réverbérant crachent des ondes de distorsions, tandis que mes oreilles perçoivent des battements métalliques dans le fond des ambiances divagantes d'une ouverture qui trempe maintenant mes tympans dans le fond d'une grotte. La 4ième minute arrive en même temps qu'un lourd mouvement du séquenceur. Green Summer Clouds explose dans un pur Berlin School de la vieille époque avec des boucles de rythmes qui roulent en mode; monte-descend. Ce séquenceur séduira encore mes oreilles avec des savoureuses imperfections dans sa structure répétitive qui courra, comme zigzaguera, pour un énorme 13 minutes de MÉ infernale. Des percussions et des arpèges percussifs s'arriment à ce rock électronique comme il ne s'en fait plus, harmonisant une vision plus mélodieuse du rythme. Des pads de brume et de bons solos ornent Green Summer Clouds qui est une pure révélation dans cet album et l'un des bons rocks électroniques créatifs associés au Berlin School. Excellent!  Un autre titre composé par le tandem Froese/ Quaeschning, cette fois-ci en 2001, Reaching Ravenna est ce genre de titre qui demande quelques écoutes avant de s'y ajuster. Un piano et une guitare accordent leur vision de nomades sur un tapis de brume. D'étranges effets percussifs, on dirait un train, chassent cette ouverture. Un peu plus, et nous plongeons tête première dans le fascinant univers de Picture Palace Music. Mais des parfums de Tyger nous ramène à la réalité! Des séquences spasmodiques s'y greffent, alors que des orchestrations et des riffs de guitare acoustique assurent le décor harmonique d’un titre qui oscille allègrement entre sa vision purement électronique et son côté de musique progressive, notamment à cause des larges nappes aux tonalités d'orgue. Tantôt violent, tantôt éthéré, parfois rock lourd et autre fois Berlin School fluide, les ambiances et structures de rythmes allongent une complexité qui se transformera en un petit bijou au fur et à mesure que l'on investit les 15 minutes d'un bon Berlin School progressif dont les solos flûtés nous rappellent la très belle signature d'Edgar Froese. Un autre très beau titre du duo où Thorsten Quaeschning démontre ses capacités à assumer la destinée de Tangerine Dream, toujours selon le souhait d'Edgar. On me dirait que Meteor est la Face B d'un supposé single, comme The Light Cone, lancé par Edgar en 1983 que je le croirais. Un autre superbe titre composé par Edgar qui aurait pu finir sur l'album Pinnacles. Autre titre composé par EF, cette fois-ci en 1981, Nemesis est dans la lignée des rocks électronique que l'on retrouve dans la compilation Beyond The Storm. C'est du gros et bon rock avec une finale douteuse. Je vois très mal les essences de l'année 81 dans ce titre. Mais est-ce vraiment un débat important! Tyger 2013 et Logos 2014 sont 2 titres dont la musique et la vigueur ont été rehaussé avec une vision plus contemporaine. La version de Tyger m'intéresse plus ou moins, je me suis habitué à la voix de Jocelyn Bernadette Smith, alors qu'il est un peu difficile de ne pas apprécier n'importe quelle vision de Logos. En autant que l'esprit demeure! Et c'est esprit demeure à l’intérieur des 60 minutes de LIGHT FLUX. Un superbe album, de A à Z! Sylvain Lupari 08/03/19 ****½*

Available at Eastgate

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