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Writer's pictureSylvain Lupari

David Wright Beyond the Airwaves Vol. 2 (2015) (FR)

Un mélange de New Age, de MÉ moderne et d'Électronica, ce Vol. 2 est encore un autre rendez-vous avec le monde en constant mouvement de David Wright

1 False Dawn 4:19

2 Sirens 3:12 3 Dreaming Desire 5:23 4 Remembering Where we Were 8:11 5 Point Two 4:37

6 Sign of Three 3:44 7 Where we are is Where we've Been 5:35 8 Animism 2:23 9 Ghost Dancer 6:35

10 Vision Quest 2:15   11 Return to the Plains 9:37

12 Earth and Sky 3:02

Bonus Tracks: 13 Call to Me 7:56 14 Walking with Ghosts, DJMass Chill Out Mix 5:39 ADMusic | AD 141 CD

(CD 72:26) (V.F.) (New Age, modern EM and Electronica)

Ça fait du bien d'entendre du nouveau matériel de David Wright. Il y a eu des rumeurs! Son état de santé. La possible fermeture de son label AD Music. Et surtout ce silence. Mais non! Tout semble bien aller. La preuve? Ce dernier opus qui est une logique continuité, annoncée lors du premier volume, de Beyond the Airwaves Vol 1. Constitué de 3 parties; Dreaming Desire - A Symphony For Synth & Voice, Return To The Plains - 2012 Concert Recording et la section bonus, BEYOND THE AIRWAVES Vol. 2 offre deux structures nouées dans de lentes évolutions qui atteindront des zénith pourtant très dissociés l'un des autres. Dans l'ensemble, c'est un bel album où les empreintes de Carys et de Robert Fox signent une première partie très éthérée alors que Return To The Plains - 2012 Concert Recording est plus dans la tradition de David Wright. Mais peu importe les voies prises pour dénouer ce BEYOND THE AIRWAVES Vol. 2, les parfums de Walking with Ghosts y sont extrêmement présents. Ce qui n'est pas une mauvaise nouvelle en soit.

Ça vient de loin! Ça vient d'une contrée où l'éther est l'élixir de la sérénité. Une longue brise pleine de soleil étend un tendre voile onirique où un synthé aux arômes de flûtes jouent des harmonies d'un genre Kitaro sur un délicat lit de prismes aux reflets argentés. Le premier bastion passe par la très méditative introduction de False Dawn. Des effets et des bruits électroniques, de même que quelques éléments de drame sonique, perturbent la quiétude du moment, initiant même une forme de rythme qui sautille et sautillera comme les chants d'un oiseau paradisiaque. Une voix ensorceleuse aussi acuité que spectrale ajoute une touche fantasmagorique à la finale de False Dawn qui peu à peu tombe sous les charmes d'un tempo lent, ornée de la suave voix de Carys. Une voix qui étend ses envoûtements sur la ligne de basse séquence dont le lent pouls palpite délicatement dans un maillage de riffs et de percussions qui soulèvent les poussières du rythme léger de Sirens. Les effets électroniques et les poignantes orchestrations accentuent une approche cinématographique, voire dramatique à ce lent rythme qui accentue sa lourdeur dans les ambiances de Dreaming Desire. Là aussi la voix de Caris et les orchestrations dominent un rythme qui se veut un peu plus insistant sans jamais déborder de sa délicate enveloppe onirique. Remembering Where we Were nous amène au premier pinacle avec une structure de rythme délicatement plus insistante. C'est un beau down-tempo morphique avec un zest d'Électronica paré de délicieux solos de synthés dont les charmes acuités peuvent confondre une écoute qui s'interroge à savoir si ce n'est pas la voix de Carys que l'on entend réellement. Une guitare vient agrémenter ce duel onirique qui sort quelque Dreaming Desire de son enveloppe New Age. Un bon titre qui se perd un peu dans Point Two où la voix de Carys et ces brises de synthé qui chantent comme des sirènes astrales dominent des ambiances d'un genre très tribal ambiant. Dans des arrangements très soignés qui soulèvent une structure plus enlevante, Sign of Three et Where we are is Where we've Been reprennent le rôle de Remembering Where we Were où la voix de Carys mêle ses charmes et initie des duels ambiant/rythme dans de somptueux arrangements orchestraux. Ça fait très Robert Fox par moments.

Animism ouvre la portion plus électronique de BEYOND THE AIRWAVES Vol. 2 avec une figure de rythme ambiant qui multiplie ses pulsations désordonnées dans des tintements d'un xylophone rebelle, des bruits électroniques, des gaz brumeux et des nappes de synthé aux bruissements apocalyptiques. Si Dreaming Desire flirtait avec les fantômes de Walking with Ghosts, les harmonies et le rythme très léger de Ghost Dancer nous y projette carrément. La guitare de Lee Morant est comme celle d'un bon bluesman, alors que le rythme paradisiaque éveille les souvenirs d'un certain album de 2002. Vision Quest tranche ces ambiances sèchement avec une étonnante approche ambiant/tribal avec des murmures shamaniques et d'autres plus près de la schizophrénie qui se fondent dans les rayons d'un cerceau et de ses reflets métalliques qui se propagent jusqu'à l'introduction de Return to the Plains; le point culminant de cet album. Sous les morsures de la six-cordes de Lee Morant, Return to the Plains se transforme en un bon up-beat. Un rythme qui galope de ses pulsations et séquences entremêlées et qui forge les limites d'un lourd techno toujours orné de cette voix shamanique qui s'époumone dans de superbes orchestrations. Et le qualificatif de superbe ici est très faible. Ça fait très Code Indigo. Earth and Sky nous amène dans les terres de la mélancolie où, toujours très blues, la guitare de Lee Morant caresse nos oreilles avec la même poésie que la voix de Carys. Nous sommes dans la section bonus avec Call to Me; un titre composé avec Carys. C'est du Chill Out très relaxe, de même que Walking with Ghost qui est un Chill Out Mix de DJMass. C'est des bonus, donc c'est à prendre ou à ignorer. J'ai écouté et c'est du Chill Out. Mais cette Carys possède une foutue belle voix!

En toute honnêteté? J'ai dû ramer fort m'attacher à ce BEYOND THE AIRWAVES Vol. 2! Peu à peu, David Wright s'éloigne de ce David Wright qui étonnait par son esthétique musical. Une signature qui défiait les lois de la MÉ de style England School. Mais ça n'a pas toujours été cela? L'homme a toujours fui les étiquettes, se contentant de faire ce qu'il sait faire le mieux; offrir de la bonne MÉ mélodieuse et onirique. Parfois même un peu progressive et audacieuse en flirtant avec le style libre qu'est l'Électronica. Et c'est très exactement de quoi est fait BEYOND THE AIRWAVES Vol. 2! Si la voix très séraphique de Carys et les arrangements de Robert Fox amènent le segment Dreaming Desire aux portes de New Age, c'est bien fait et jamais ça sent le mièvre même si parfois les orchestrations cherchent à secouer les larmes endormies de notre âme. Mais la partie de Return to the Plains! WoW! Ce sont 24 minutes de pur délice qui nous donne le goût d'entendre à nouveau ce que David Wrighta d'autre à offrir.

Sylvain Lupari (16/05/15) ***½**

Disponible chez AD Music

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