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Writer's pictureSylvain Lupari

Erik Wollo Celestia (2013) E.P. (FR)

Updated: Sep 20, 2022

Erik Wollo entraîne son auditeur dans des profondes ambiances poétiques avec juste ce qu'il faut en rythmes pour nous tenir éveillé

1 Celestia Part I 8:53

2 Celestia Part II 5:50

3 Celestia Part III 5:48

4 Celestia Part IV 6:31

(DDL27:04)

(Ambient, filmic and psy-tribal EM)

Des tintements de carillons ensoleillent les brises nocturnes des chants océanographiques. Et Celestia Part I nous plonge tout de go dans ce subjuguant univers mi ambiant du nouvel EP de Erik Wollo. Une autre ligne de synthé, plus discrète et plus lumineuse, contrebalance l'approche ténébreuse de l'introduction avec un voile irisé, pavant la voie à de fins riffs et des pulsations qui gargouillent à l'ombre de percussions claniques. Le rythme délicat, Celestia Part I a des airs de déjà vu. Mystique, CELESTIA flotte sur les ambiances de Silent Currents avec 4 titres qui allient les fins rythmes du barde Scandinave à ses poétiques ambiances de paysages sonores. Celestia Part II emprunte un tournant plus sombre, voire dramatique, avec de lentes couches aux tonalités d'orgue vieillissant qui planent au-dessus d'un pattern mélodique assez spectral tissé dans des boucles organiques qui roucoulent dans leurs échos. Les ambiances sont sibyllines avec ces chœurs séraphiques qui tentent de percer cet opaque nuage de strates ténébreuses, laissant des empreintes soniques déchirées entre le bleu et le noir. C'est dans de fines gouttes de pluie que la transition entre Celestia Part II et Celestia Part III. Confirmant l'adage qui dit qu'après la pluie vient le beau temps, Celestia Part III respire la sérénité ambiosphérique avec un maillage de lignes de synthé aux souffles angéliques qui flottent au-dessus de fines pulsations. Toujours tiraillé entre le rythme et les ambiances, entre le noir et le bleu, CELESTIA confirme son ambigüité avec une finale où les rythmes psy-tribaux s'agitent sous les amoncellements de strates de synthé aux harmonies teintées de leurs paradoxes. Celestia Part IV est une pure merveille et nous ramène à ses rythmes terriens que Steve Roach évoquait dans sa période de Western Space et Desert Solitaire. Le titre est lourd de son rythme trépidant avec une ligne de basse aux accords vrombissants qui sculptent une approche langoureuse alors que les percussions déferlent dans un spectacle rythmique nerveux et bouillonnant, camouflant ces lignes de synthé et ces souffles océaniques qui ont toujours injectés l'approche spectrale et séraphique qui flottait au-dessus des obscurités de CELESTIA.

Sylvain Lupari (10/05/13) *****

Disponible au Projekt Records Bandcamp

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