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Writer's pictureSylvain Lupari

ROBERT FOX: Phoenix Rising (2019) (FR)

Updated: Jul 29, 2019

“Phoenix Rising est dans la tradition des bons albums de Robert Fox; rythmes doux, charge d'orchestrations, voix elfiques et piano, beaucoup de piano”

1 Dream State (10:30)

2 Paris Rain (7:28)

3 Lana's Theme (4:58)

4 Waiting for the Horizon (8:24)

5 Star Crossed (7:10)

6 Lady of Light (6:04)

7 Phoenix Rising (11:51)

AD Music ‎| AD201 (CD/DDL 56:45)

(Soft, orchestral and melodious EM)

Aimant beaucoup la musique de Robert Fox, j'ai écouté son 18ième opus je ne sais plus combien de fois depuis le jour 1 où je l'ai inséré dans mon streamer. J'ai été enveloppé par la douceur et les élans de passion qui cernent cette œuvre immensément poétique, à la grandeur des bons albums de New Age progressif par Vangelis. New Age! Effectivement, car tout ici est composé comme un scénariste travaillant fort pour venir chercher un frisson, un soupir et même une larme dans son scénario. PHOENIX RISING est dans la tradition des bons albums de Robert Fox. Des rythmes doux, flirtant parfois avec un élan stroboscopique du séquenceur, moulés dans des percussions sobres, des arrangements orchestraux, des nappes de violons et un piano. Un très beau piano et ses mélodies sombres et nostalgiques sont les colonnes musicales de 7 titres qui ne restent jamais à la même place.

Une nuée de carillons tente de nous sortir d'un sommeil alors que le piano fait tout le contraire. Des carillons industriels, comme d'une grosse horloge en plein air, font duel à ce piano triste qui fait tinter ses notes incertaines dans un tumulte de cliquetis. Dream State se love à nos tympans avec une douce mélodie mélancolique qui repose maintenant sur des sobres percussions. Un nuage de brume, qui cache des murmures, et des effets de cymbales symphoniques accompagnent la route d'un down-tempo plus symphonique qu'électronique, même si la présence du séquenceur tisse un filament stroboscopique qui va et vient comme une caresse électrique. Un délicat mouvement staccato structure un genre de galop dans des plaines brumeuses, conduisant Dream State vers un passage d'ambiances pour violons pleureur, témoignant des nombreux changements dans les structure de PHOENIX RISING. C'est sous la pluie que Paris Rain propose aussi un down-tempo conduit par de sobres percussions et les riffs harmoniques d'une guitare acoustique. Le staccato est léger et avance doucement sous les tonnerres et ces nuages de violons qui entourent aussi le ciel de Paris. On entend des enfants joué sous cette pluie, de même qu'un musicien de rue jouant de l'accordéon. Le décor fait vraiment Paris sous la pluie! Lana's Theme nous présente la très belle voix artificielle de Lana qui murmure ces chants paradisiaques qui se fondent dans les songes d'un synthétiseur en mode saxophone. Le piano est toujours présent et martèle ses notes avec un doigté à la Vangelis. D'ailleurs les différents effets sonores, dont des cliquetis qui résonnent comme des fragments de queues de crotales, ajoutent cette vision totalement déconnecté si cher au musicien Grec. Waiting for the Horizon est un titre qui se balance entre du soft rock électronique et les opérettes de Lana, dans un décor de fin du monde qui semble être inspiré, à tout le moins pour les explosions de gaz, de Blade Runner. Flirtant avec une approche à la Code Indigo, la deuxième phase propose un rythme électronique sautillant avec un bon solo de synthé qui perd ses airs dans les chants de Lana.

Star Crossed est un titre purement électronique. Un rock léger pour grand public qui évolue par phases, après les quelques explosions qui jalonnent son chemin. Son introduction propose une belle mélodie, toujours harmonisée par le piano, avec une structure en staccato en arrière qui est modulé par un séquenceur. La structure évolue en passant par une phase plus entraînante, plus symphonique et finalement plus progressive. Lady of Light est une réponse à Lana's Theme mais propose des passages nettement plus intenses et plus poignants. Un tic-tac fait résonner sa suite de tintements métalliques tout en invitant un envoûtant banc de nuage rempli de mélancolie. Un échantillonnage de voix séraphique quitte les profondeurs du vide afin de susurrer ces tendres fredonnements que l'on a entendu à partir de Lana's Theme. Robert Fox met le paquet pour terminer PHOENIX RISING. La pièce-titre change de peau quelques 150 secondes après son premier tic-tac pour devenir mi-lent. Avec juste assez d'énergie pour flirter avec un down-tempo. Le rythme accueille une série de riff qui donne autant de lourdeur que Lara donne de passion avec sa voix endormitoire. Le piano reste le principale axe de mélodie avec ses notes fluides qui courent sur un sobre pattern de percussions électroniques et des explosions de riffs. Les arrangements sont à la hauteur de la signature de David Wright, qui a fait le mastering sur cet album, et nous amènent à un passage ambiant après la barre des 4 minutes. Lana chantonne plus haut en compagnie des tsiit-tsiit très agiles des fausse cymbales. Par la suite, Phoenix Rising explose dans un lourd rock pesant qui témoigne sans doute que PHOENIX RISING a été conçu dans les braises, les cendres et la douleur. Un autre passage ambiant est suivi d'une structure légèrement plus vivante avant que Phoenix Rising termine sa randonnée dans les cendres de sa structure. Un autre très bel album de Robert Fox. Que dire de plus!

Sylvain Lupari (10/07/19) *****

Disponible au AD Music web shop

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