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Writer's pictureSylvain Lupari

RON BOOTS: Raumzeit festival live set (2021) (FR)

Un bon album live qui laisse entendre un Ron Boots toujours aussi inspiré et inspirant

1 Raumzeit Part 1 10:37

2 Raumzeit Part 2 10:28

3 Raumzeit Part 3 6:42

4 Raumzeit Part 4 13:41

(DDL 41:38)

(Berlin School E-Rock)

Ron Boots connait une excellente année 2021. Tout d'abord, When it gets dark! Réalisé en début d'année cet album était l'enregistrement du concert que Ron avait donné dans le cadre d'une série de spectacles performés au Byss Studio à la fin 2020. Ensuite, A Night at Blackrock Station, un des beaux albums de cette année fait avec la collaboration de Gert Emmens. Ron nous revient cette fois-ci avec RAUMZEIT FESTIVAL LIVE SET, un album offert en téléchargement et cette fois-ci sans repiquage, ni tangenizing. Rien! Rien que l'enregistrement de la console d'un spectacle donné lors du dernier Raumzeit Festival qui s'est tenu à la mi-juin. En passant, les vidéos de ce festival sont disponibles sur YouTube. Ron était accompagné de son vieux complice Harold van der Heijden à la batterie électronique pour une prestation guidée et influencée par A Night at Blackrock Station. Veuillez noter que cet album restera seulement disponible dans sa forme de téléchargement.

On entend les machines bourdonner après l'éclat d'un premier accord de Raumzeit Part 1. Une ligne d'arpèges séquencés se met à virevolter, créant un mouvement de va-et-vient qui se fait charmer par une première nappe de voix chtoniennes. Cette nappe et celle de la basse ajoute une dimension dramatique émotionnelle à cette ouverture qui attend une ligne de basse-pulsations afin de s'appuyer sur une structure de rythme prise en remorque par les percussions aériennes de Harold van der Heijden. Ses percussions roulent dans une ouverture atmosphérique vivant des vieux parfums de la MÉ analogue, du temps des expérimentations de Klaus Schulze, et de cette couche de voix chthoniennes qui vole à bonne vitesse sur cette structure électronique toujours en gestation. Le synthé fait roucouler ses boucles harmoniques alors que les premières orchestrations enveloppent Raumzeit Part 1 d'un voile de tristesse. Les boucles tissant leurs empreintes entre mes oreilles, le rythme devient un hymne de rock électronique lorsque la ligne de basse le harponne pour lui donner ces courbes élastiques qui font tellement penser à A Flock of Swallows de l'album A Night at Blackrock Station. C'est à ce moment, lorsque Ron tisse ses solos, que la dimension émotive de Raumzeit Part 1 accapare nos oreilles. La musique git dans un méga œil d'un maelström où chaque tour complété est suivi d'une impulsion qui fait constamment croître l'échine de nos émotions. Ce superbe titre fait l'objet d'un vidéo sur YouTube réalisé par notre cher ami Rob Hartemink. Voici le lien; Raumzeit Festival part 1 (live). Raumzeit Part 2 suit avec une ouverture bouillonnante de nervosité dans son voile atmosphérique. Le rythme est présent mais statique. Il sert de rempart à cette envolé de violons et d'orchestrations qui nourrit les ambiances du dernier album de Ron avec Gert Emmens. Le boss de Groove nl tisse de très bons solos sur ce rock électronique progressif qui demande plus qu'une écoute afin de bien l'assimiler. Sauf que les solos et la finale rythmique assez symphonique atteignent un niveau d'intensité qui stimule sa découverte.

Une finale dont Raumzeit Part 3 s'échappe afin d'offrir un bon É-Rock plutôt enlevant. La batterie de H.V.D.H. est dans le ton alors qu'une rare épuration sonore laisse entendre ces arpèges qui miroitaient en ouverture du concert. Toujours aussi inspiré qu'inspirant, Ron Boots multiplie les solos qui sont toujours un peu plus beaux. Ces solos qui conduisent ce court titre vers sa finale se taisent pour laisser entendre un très bon mellotron exhumer les derniers souffles de Raumzeit Part 3. Le bourdonnement du silence réapparait avant que les premières basse-pulsations ornent la mystérieuse ouverture de Raumzeit Part 4. C'est lorsque les notes de piano résonnent sur la structure qui se met à courir comme un train fantôme et que je reconnais The Nighttrain didn't Stop. Ce titre-phare de A Night at Blackrock Station est joué avec plus de dynamisme au niveau des percussions et d'émotion au niveau du piano. Une solide interprétation qui couronne un RAUMZEIT FESTIVAL LIVE SET qui s'adresse plus particulièrement aux fans de Ron Boots.

Sylvain Lupari (06/08/21) *****

Disponible chez Groove nl

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