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Writer's pictureSylvain Lupari

STAN DART: MurInsel Vol.1 (2018) (FR)

“Stan Dart est en forme et donnera sûrement une bonne performance avec de l’EDM de ce MurInsel Vol.1”

1 Neon 5:03

2 Flow 5:47

3 Glow 6:24

4 Sunset 6:02

5 Starlight 6:52

6 Island Dreams Part One 6:36

7 Smooth 6:34

8 Island Dreams Part Two 7:49

9 Spring Chill 2018 6:53

10 10pm 5:12

(DDL/CD-R 63:13)

(Chill-out, EDM, E-Rock)

Stan Dart sera le DJ invité dans l'île artificiel de MurInsel, sur la rivière Mur à Graz en Autriche, le 28 Juillet 2018. Pour cet évènement, il a composé la musique de MURINSEL Vol.1. Cet album axé sur le style Chill-Out propose une MÉ qui flirte effectivement avec un genre de Dance Music teinté par les influences de Vangelis, Tangerine Dream (musique de film) et Jean-Michel Jarre. Un album qui va très bien dans le genre musical de la division Wave de Syngate et qui est offert en téléchargement de haute qualité 24 Bits ou en cd-r, c'est selon vos goûts. Au final, j'ai bien aimé la direction très créative d'une musique énergisante et très mélodieuse qui plaira à coup sûr aux fans de Richard Hasiba et aux amateurs de soirée Dance Music sous les étoiles.

Neon donne le ton avec un solide rock électronique bien en selle sur un bon mariage entre basses pulsations et percussions sobres et efficaces. Très créative et belle, l'approche mélodieuse est scindée en deux volets; une qui est lunaire avec des arpèges flottant dans le cosmos et une autre éventée par un synthé plus que romantique. Bien vivante, la structure de Neon modifie son parcours avec une faufilade du séquenceur qui opte pour une ligne circulaire stroboscopique. Une courte échappée reprise par la thématique initiale. Bien qu'assez rock, ce titre donne une bonne idée des intentions de Stan Dart. Flow coule dans un habit Up-tempo avec un décor tissé dans des nappes de violons enveloppants. J'en ai pas parlé à ma mère! Contrairement à Glow qui en revanche est une superbe ballade lunaire. Le rythme est sec mais mou, le décor est porté par des nappes de brumes où fredonnent ces voix absentes. Des filets de ces voix s'échappent pour caresser notre lobe d'oreille avant d'y entrer avec une approche mélodique fragmenté dans un univers astral et de son arc-en-ciel sonique qui trisse un lien vers la Terre. Sunset dégage des parfums de Tangerine Dream et sa musique de film dans le milieu des années 80. Les percussions et les basses séquences s'unissent pour former un rythme lourd et lent alors que la vaporeuse mélodie va et vient dans une flopée d’arrangements bien dosés. Un second ver-d'oreille se fige ici! Starlight est un second rock électronique poussé par une bonne ligne de basse. On dirait une musique pour film d'action! Le synthé lance de très beaux solos qui reniflent les influences de Vangelis et le décor n’est pas loin d'un Blade Runner avec un Ethan Hunt à la place de Rick Deckard. Ce titre qui est le plus accrocheur de MURINSEL Vol.1, utilise bien ses 7 minutes pour faire rouler le même thème dans des décors légèrement modifiés.

Island Dreams Part One propose un Down-tempo plutôt lent et très relaxe avec une approche romantique unique à ces musiciens jouant de l'accordéon sur le bord de la Seine. La mélodie qui fleurie de ces arrangements à la française est très accrocheuse et pourrait aisément border une scène d’amour ou de romance au cinéma. Smooth suit avec une approche plus éthérée, plus ambiante. Bien que plus animé, Smooth ne bouscule pas pour autant les ambiances. Le rythme devient plus vif et robuste avec l'arrivée des percussions, volant le rythme à une basse qui vrombit avec acharnement depuis le début. La chorale de moines et les violons flottant sont réminiscences d'Enigma ou d'ERA. Encore plus doux que Island Dreams Part One, Island Dreams Part Two est un titre ambiant avec une mélodie qui se fond dans un décor astral. Trimbalé entre une ligne stroboscopique et une approche Chill-out, Spring Chill 2018 oscille entre ces 2 options dans un univers musical suave. Très habile dans l'art de tisser des fragments de mélodies qui courent tout au long de cet album, Stan Dart en fait miroiter une partie avec une approche au clavier qui flirte entre morosité et séduction. J'imagine que 10pm annonce la fin de ce concert car le rythme est enjoué, un peu comme les technos de Jean-Michel Jarre époque Geometry of Love.

Je ne suis pas encore un fervent du genre, mais au fil des dernières années j'apprécie de plus en plus cette musique de danse électronique et j'ai effectivement trouvé en MURINSEL Vol.1 des titres qui m'ont séduit avec des mélodies et des arrangements très inspirés. J'aime cette structure fluide de 63 minutes où Stan Dart bouge d'un genre à l'autre et d'un rock à une ballade avec une place bien précise pour une texture ambiante astrale. Ainsi, on oublie que c'est un album d'EDM ou de Chill-out. Mais peu importe! C'est très musical, vraiment mélodieux par moments et c'est vivant et ça bouge. Bon été tout le monde!

Sylvain Lupari (27/07/18) *****

Available on SynGate's Bandcamp

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