“De la belle musique douce et romantique qui oscille entre Suzanne Cianni et Vangelis avec une subtile touche de Mike Oldfield”
1 Watching Clouds 5:18
2 Distant Storm 4:43
3 Birds In Flight 4:38
4 New Day 5:01
5 The Hills 5:19
6 Falling Leaves 4:29
7 The Meadow 4:45
8 Still Waters 4:26
9 Lullabye 3:38
10 A Snow Scene 4:11
11 Reflections 4:28
(CD/DDL 51:22)
(New Age)
Oups! Lecteurs de MÉ lourde et sombre! De séquences entortillées et de synthés aux multiples atmosphères, n'attendez pas grand-chose de cette chronique! C'est avec impatience que je déballais cette dernière parution de Steve Barnes afin de m'éclater les oreilles. Eh non! Les oreilles sont restées intactes. De la up beat music, en passant par la house et la techno, Steve Barnes a carrément modifié son style entreprenant un virage musical à 180 degrés afin d'offrir un album doux, mielleux et extrêmement romantique; NEW DAY. Un nouveau jour qui se veut une nouvelle direction musicale? Ou juste une pause qui ne s'adresse plus au public extraverti du beatboy Anglais, ni aux amateurs de MÉ aux séquenceurs lourdes ou aux atmosphères ténébreuses. Non! Steve Barnes étonne en démontrant une très grande maîtrise d'instruments plus conventionnels, tel que guitares acoustiques et classiques qui sont accompagnées d'un piano nostalgique et d'un mellotron aux flûtes aussi douces que mélancoliques. En fait, NEW DAY est l'équivalent d'un Motorhead qui ferait de la musique de chambre…
Les accords d'une douce guitare acoustique croisent les souffles rêveurs d'une flûte nostalgique avant d'embrasser les doux accords d'un piano romantique. Watching Clouds est le coup d'envoi de ce dernier opus de Barnes qui risque d'en décevoir plus d'un. Par contre, il risque tout autant de plaire à un public féminin ou à un public avide de musique romantique qui s'écoute sous les lueurs d'un feu de foyer. Steve Barnes réalise un album très personnel et d'une tendresse inouïe qui n'a rien à voir avec les séquences bouillonnantes et les envolées atmosphériques propres à la MÉ, encore moins de ses rythmes de planchers de danse. N'étant pas tout à fait mon style, j'ai hésité avant de vous entretenir sur cet album. Le respect que j'ai pour David Wright, cet album est sur son label AD Music, et ainsi que cette nouvelle éclosion d'une nouvelle forme de New Age, le New-Age progressif, et surtout les fans de Steve Barnes devraient savoir. NEW DAY s'adresse avant-tout à ceux qui cherchent une musique douce aux tendres harmonies rythmiques pour un soir d'amour. Un soir de souper à la chandelle avec une perspective d'un corps à corps éperdument amoureux, mais d'un amour tendre et poétique qui se fait sous la chaleur de l'âtre des corps fiévreux ou sous les doux flocons d'une neige éparse sous un ciel hivernal nocturne. Romantique, non? Pas que la musique soit sensuelle, loin s'en faut. Ce NEW DAY est composé de 11 titres aux rythmes doux, où le piano mélancolique et la guitare romanesque prédomine dans un univers sonore où le mellotron regorge de flûtes aussi suaves que les souffles de son amoureux sur notre cou. De la belle musique douce et romantique qui oscille entre Suzanne Cianni et Vangelis (sans les orchestrations dramatiques), avec une subtile touche de Mike Oldfield. Un album étonnant de tendresse qui borde le New Age et l'esprit de Cupidon.
Sylvain Lupari (10/12/09) *****
Disponible chez AD Music
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