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Writer's pictureSylvain Lupari

Steve Roach Journeys to the Infinite (2020) (FR)

Updated: Sep 20, 2022

Une excellente compilation de musique tribale ambiante d'un artiste qui a offert tant de textures incroyables de EM gratuit? Allez attraper ce bijou!

1 Flatlands 4:55

2 Artifacts 12:21

3 Realm of Refraction 11:19

4 Neural Connection 12:07

5 Skeleton Passage 15:20

6 Vortex 8 10:49

7 Indigo Moon 5:39

8 Longing to Be 10:10

(DDL 82:25)

(Tribal ambient, Dark ambient)

Que de bons souvenirs! C'est alors que j'étais à la recherche de A Story from the Rain, une composition de Richard Burmer qui jouait régulièrement les dimanches soir de New Age dans une station de radio montréalaise, que j'ai découvert l'univers de Steve Roach. Elle nichait sur l'album Western Spaces. Le vendeur de chez Sam the Record Man m'avait plutôt vendu Desert Solitaire (1989) en disant que c'était la version canadienne de Western Spaces. Évidement ce n'était pas tout à fait vrai. Il n'y avait pas de A Story from the Rain, mais j'ai accroché tout de suite à cette étrange musique organique et cette vision de fin du monde. C'était Flatlands! Quel beau souvenir et quel beau titre! Tranquillement j'ai dévoré Desert Solitaire, m'ouvrant ainsi la porte au majestueux univers de Steve Roach. Assemblé par Marius-Christian Burcea dans le cadre d'une entrevue réalisée avec Steve pour son podcast hebdomadaire, JOURNEYS TO THE INFINITE est une très belle collection qui s'étend sur 33 ans de carrière du musicien américain. Et le moins que l'on puisse dire est que l'interviewer a fortement insisté sur les approches de trances rythmiques tribales, c'est le but de son podcast, avec une série de titres animés qui m'ont permis de découvrir des facettes de quelques albums que je n'avais toujours pas entendu. Que voulez-vous, Steve en a tellement!

Artifacts suit cette courbe avec des ondes de synthé qui couvent ces pulsations organiques gargouillant avec des percussions aborigènes. Ce titre de l'album Origins, 1993, met en relief les boucles de guitares hypnotiques de Suso Sáiz. Plus intense et plus animé, Realm of Refraction est tiré d'un album que je n'avais pas encore découvert de Steve, Light Fantastic. Neural Connection est un autre titre méconnu pour moi et propose une approche légèrement plus lente avec des séries de boucles rythmiques suspendues à des effets sonores des sorciers des déserts ou encore des vieux sages des tribus aborigènes. C'est un titre qui nous arrive de l'album Blood Machine réalisé en 2001. On effectue un gros saut dans le temps avec Skeleton Passage de l'album Live in Tucson: Pinnacle Moments. Un album que je recommande fortement! D’ailleurs tout ce qui tourne autour de ce chef-d’œuvre qu'est Skeleton Keys est incontournable. Vortex 8 initie le côté ambiant de JOURNEYS TO THE INFINITE. Musique ambiante de Steve Roach signifie une musique lourde et noire nouée autour de brises réverbérantes. Du Dark Ambient quoi! Ce titre nous provient de l'album Alive In the Vortex. Un titre ambiant avec de long mouvements oscillatoires organiques qui se terminent par une longue phase de brises sombres. Indigo Moon du merveilleux Trance Archeology suit dans le même esprit de quiétude, tout comme Longing to Be qui nous ramène 10 ans plus tôt avec l'album très ambiant et ténébreux Sigh of Ages.

Une compilation de Steve Roach sur un CD et 82 minutes de musique est dérisoirement peu représentative de la grande carrière de Steve Roach. Je comprends que c'est dans le cadre d'un podcast et que l'idée va faire son chemin vers une vraie compilation. Mais l'enjeu est énorme! Steve a réalisé plus de 75 albums depuis Now en 1982. Mais la beauté derrière JOURNEYS TO THE INFINITE est qu'elle est offerte gratuitement sur le site Bandcamp de Steve. Là où d'autres trésors sont aussi offerts gratuitement et d’autres sont à prix d’amis 😉

Sylvain Lupari (30/04/20) *****

Disponible au Timeroom Bandcamp

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